Biocarburants

Le superéthanol

En France, le bioéthanol est produit à partir de betteraves, de céréales cultivées en France sur 330 000 hectares (soit 1% de la surface agricole utile), ainsi que de résidus sucriers et amidonniers. C’est de l’alcool très pur dont on a retiré toute trace d’eau.

En Grand Est, plus de 4,5 millions d’hectolitres sont produits, soit près de la moitié du bioéthanol français, à base de blé et de betteraves, au sein de 3 unités industrielles, deux en Champagne Ardenne et une en Alsace. Ces unités emploient plus de 200 salariés directs. Ce sont 17.000 ha de betteraves et 100.000 ha de blé qui sont consacrés à la production d’éthanol, soit moins de 4% de la Surface Agricole Utile régionale.

Du plus, à l’issue de la distillation, la filière betterave produit 80.000 tonnes de pulpes déshydratées destinées à l’alimentation animale. La filière blé produit ainsi 270.000 tonnes de drêches, concentrées en protéines, non OGM, également destinées à l’alimentation animale. Cette production dans le territoire évite l’importation de 150.000 tonnes de soja.

Le superéthanol 85 est un carburant liquide contenant entre 65 et 85% de bioéthanol complété par de l’essence SP95.

Pour utiliser ce carburant, il faut soit un véhicule Flex-Fuel d’origine, soit un véhicule essence équipé d’un boitier E85 homologué posé par installateur agrée.

Le boitier homologué n’est pas une puce de programmation. Il utilise sa propre unité centrale de traitement autonome pour permettre la conversion des véhicules essence au bioéthanol, ou tout mélange des deux carburants. L’ordinateur original du véhicule n’est pas modifié.

En plus du Superéthanol-E85, on peut aussi utiliser toutes les essences, SP95, SP98 et SP95-E10, dans le même réservoir. Il n’y a donc aucun risque de tomber en panne sèche.

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