Dans un contexte où la production d’hydrogène par électrolyse est appelée à se développer rapidement, une étude portée par l’ADEME (en association avec les acteurs locaux) a été réalisée à l’échelle des régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté pour permettre de concilier ce développement avec la préservation des ressources disponibles sur le territoire.
L’électrolyse permet de produire de l’hydrogène bas-carbone, mais elle n’en mobilise pas moins une ressource stratégique : l’eau, à la fois pour le procédé lui-même et pour son refroidissement. Cela induit un besoin croissant de prélèvement hydrique, qui s’opère soit en milieu naturel (eaux de surfaces ou souterraines), soit dans des réseaux existants (eaux potables et industrielles), soit via des systèmes de réutilisation d’eaux traitées. D’où l’importance grandissante, d’un point de vue territorial, de pouvoir quantifier les besoins en eau des électrolyseurs, de pouvoir croiser ces besoins avec les ressources disponibles sur le territoire, et d’avoir quelques clefs pour mieux anticiper l’installation d’électrolyseurs.
Un outil pour les acteurs des territoires
Destinée aux collectivités et aux développeurs de projets, l’étude fournie par l’ADEME met à disposition une méthodologie d’évaluation des besoins et impacts, une cartographie territoriale permettant de visualiser la sensibilité des ressources, ainsi que des repères utiles qui permettent d’optimiser l’intégration de l’eau dans les projets visant à combiner utilisation d’hydrogène et démarche de sobriété. Avec, à la clé, la possibilité de mieux anticiper, planifier et arbitrer.
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