Le Ministère de la Transition a publié un rapport statistique sur les énergies renouvelables en France en 2021. La consommation et la production d’EnR, leur place dans l’économie française, les filières, et la place de la France en Europe et dans le monde font partie de l’étude.
Qu’elles prennent la forme de carburants végétaux, du rayonnement solaire, de la géothermie, de la chaleur du bois, de l’eau ou du vent, les énergies renouvelables constituent un enjeu majeur dans la transition écologique. D’ambitieux objectifs ont été fixés pour le développement des énergies renouvelables à horizon 2030.
Cette étude dévoilée par le Ministère de la Transition Ecologique confirme le poids de plus en plus important des énergies renouvelables sur le territoire français. En croissance régulière depuis plusieurs années, les EnR représentaient, en France en 2020, 13,1% de la consommation d’énergie primaire et 19,1% de la consommation finale brute d’énergie. L’essor des biocarburants, des pompes à chaleur et de la filière éolienne explique, en partie, ces chiffres. Le Grand Est figure sur le podium des régions en termes de production d’électricité renouvelable.
68 000 emplois liés aux EnR
Leur poids dans l’économie française ne cesse de croître. Les acteurs économiques avaient investi, en 2018, près de 8,6 milliards € dans les énergies renouvelables, et 68 000 emplois en équivalent temps plein y étaient liés. Dans cette même logique, les filières se développent : éolien, solaire, géothermie, biocarburants, hydraulique renouvelable, etc… En Grand Est, l’éolien et le biogaz sont particulièrement présents.
Malgré ces efforts et ce développement, la France n’est qu’en 17e position parmi les 27 pays de l’UE en termes de consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables. Toutefois, en niveau absolu de production, la France est deuxième pour la biomasse solide, l’hydroélectricité, les biocarburants, les déchets renouvelables et la géothermie.
Cette étude est éditée par le Service des Données et Etudes Statistiques (SDES) à partir de chiffres arrêtés en avril 2021.
Consulter l’intégralité de l’étude