La mobilité durable consiste à assurer les déplacements des personnes tout en diminuant l’impact sur l’environnement des modes de transport utilisés.
Sur les 7 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans leurs déplacements quotidiens se trouve une majorité de jeunes, de personnes âgées et des personnes habitant dans les zones rurales.
Ainsi, 32% des ménages des grandes agglomérations disent être contraints d’utiliser leur voiture pour se déplacer tous les jours et 83% dans les communes rurales isolées, selon le troisième Observatoire des mobilités émergentes publié en novembre 2018. Aujourd’hui, une palette de projets se développe sur les territoires. Chacun peut contribuer à son niveau : particulier, entreprise et collectivité.
Les particuliers
Si l’augmentation du prix des carburants incite de nombreux Français à moins utiliser leur voiture individuelle des solutions alternatives moins coûteuses et moins polluantes sont de plus en plus attractives et accessibles. Notamment :
- L’autopartage / voitures en libre-service
- Le covoiturage
- Les véhicules électriques
- Les garages solidaires
- Les plateformes intermodales permettant de changer facilement de mode de transport
- L’utilisation du numérique pour optimiser ses déplacements avec des applications gratuites dédiées
Les entreprises
À l’instar des particuliers, les entreprises sont en quête de nouvelles solutions répondant aux besoins de leurs salariés. Pour encourager ces nouveaux comportements, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter des mesures concrètes pour optimiser leur mobilité, encouragées dans cette démarche par des dispositifs incitatifs :
- Le plan de mobilité (PDM) : obligatoire depuis le 1er janvier 2018 pour les entreprises de plus de 100 salariés, ce plan de mobilité favorise par exemple l’utilisation des transports en commun et du vélo, l’aménagement des horaires de travail ou encore la mise en place d’un service d’auto-partage.
- La taxe sur les véhicules de société : appliquée lorsque ces véhicules sont immatriculés dans la catégorie des voitures particulières. L’ADEME a élaboré et mis à disposition des entreprises un outil permettant de calculer la taxe. À noter que les véhicules combinant l’énergie électrique et une motorisation à essence ou au gazole émettant jusqu’à 110 grammes de CO² par kilomètre parcouru sont exonérés de la taxe.
Les collectivités
De leur côté, les collectivités ne sont pas inactives et mettent en place des actions visant à réduire la consommation d’énergie et à améliorer la qualité de l’air.
- Les vélos en libre-service
- Pédibus (carapatte) et vélobus (caracycle)
- Développement des usages partagés de la voiture
- Amélioration les déplacements scolaires et universitaires
- Organisation et gestion des transports collectifs (bus, tram, cars, TER)
- Encadrement des livraisons en ville
Toutes ces solutions doivent nous inciter à changer nos habitudes et à nous pencher sur nos pratiques en commençant par l’utilité même de certains déplacements. La richesse des solutions alternatives n’exclut pas la sobriété !