L’ADEME a publié une mise à jour de la brochure « La méthanisation en 10 questions » pour lever les interrogations liées à ces installations qui s’inscrivent dans une démarche d’énergies renouvelables.
La méthanisation est l’un des leviers de la stratégie bas carbone française. Ce procédé permettant le développement des énergies renouvelables peut à la fois réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles et réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. En janvier 2021, on comptait plus de 1 000 unités de méthanisation installées sur le territoire national, dont plus de 180 dans le Grand Est, première région de France en nombre d’installations de méthanisation. D’ailleurs, la Région Grand Est a mis en place une charte pour le développement de la méthanisation qui peut devenir un véritable atout de développement durable du territoire.
C’est dans ce contexte, et parce que la part des énergies renouvelables doit atteindre 40% de la consommation des énergies en France en 2030 (19,1% en 2020), que l’ADEME a publié une brochure « La méthanisation en 10 questions ». Un support qui présente, de manière objective, les atouts et points de vigilance liés aux unités de méthanisation.
Un procédé de fonctionnement vertueux
Parmi les atouts, le procédé de fonctionnement des méthaniseurs qui s’alimentent des matières agricoles, bien entendu, mais aussi, des déchets des industries alimentaires ainsi que des biodéchets des collectivités, pour produire du biogaz, qui peut être utilisé comme source de chaleur, d’électricité ou pour faire fonctionner des véhicules, et produit du digestat. Le produit d’une méthaniseur qui traite 15 000 tonnes / an représente l’équivalent de 500 maisons chauffées ou 60 bus urbains alimentés en carburant !
Les autres points abordés dans cette brochure de l’ADEME :
- La méthanisation est essentielle en France : le biogaz participe au bouquet énergétique ; des emplois sont préservés ; les déchets sont mieux gérés à moindre coût
- Le mode de fonctionnement d’une unité de méthanisation ;
- L’utilité du biogaz et du digestat ;
- Les risques éventuels liés à l’installation d’une unité (qui n’est pas plus dangereuse d’une station essence) ;
- Les mesures pour réduire les éventuelles odeurs ;
- Les émissions sonores ;
- Le trafic généré par la logistique ;
- Les installations conçues pour s’intégrer dans l’environnement ;
- Les démarches pour installer une unité ;
- L’implication des citoyens dans cette démarche.
La Région Grand Est et l’ADEME, à travers le programme Climaxion soutiennent les projets de méthanisation à travers des Appels à projets et le soutien à des études.
Consulter le guide « La méthanisation en 10 questions »
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