Depuis 2012, la famille Lemaistre, vivant dans le Haut-Rhin (68), participe au défi DECLICS pour assimiler et mettre en place de nouveaux éco-gestes. Propriétaire d’une maison, cette famille composée d’un couple et de 3 enfants a vu ses factures énergétiques diminuer très nettement.
- Comment avez-vous connu le Défi DECLICS – Famille à Energie Positive et pourquoi avoir participé à toutes les éditions depuis 2012 ?
- Aurélie Lemaistre : Avec mon mari, nous venions d’arriver en Alsace. Il est tombé sur un article dans la presse et on trouvait l’idée intéressante. On se disait que cela pouvait contribuer à se faire quelques connaissances, tout en apprenant à faire des économies. Cela joignait l’utile à l’agréable, en quelque sorte. A l’époque, nous étions en location et, forcément, en devenant propriétaire en 2013 d’une maison de 150 m², les gestes appris lors de notre première participation ont immédiatement été appliqués dans notre nouveau logement. Tout le monde, y compris les enfants qui étaient en bas âge, a adopté de bonnes habitudes.
- Quels sont les éco-gestes que vous avez appris et appliqués au fil de vos participations au Défi ?
- Aurélie Lemaistre : Dès le départ, nous avons mis en place un réducteur de débit d’eau sur tous les robinets, ainsi que la récupération de l’eau de la douche avant qu’elle ne chauffe, pour l’arrosage des plantes. Au fil des années, nous avons mis en place des multiprises avec interrupteur, on a éteint la Box Internet les nuits, on a installé des rideaux isolants sur toutes les fenêtres et sur la porte d’entrée ce qui a apporté du confort à la fois en hiver mais aussi en été, on a remplacé nos ampoules par des LED, on a fait l’acquisition d’un composteur pour le jardin et, dernièrement, on a commencé à acheter en vrac.
« Nos factures ont baissé de 30 à 40 % »
- Financièrement, quel a été l’impact sur vos factures de tous ces éco-gestes mis en place dans votre foyer ?
- Aurélie Lemaistre : Au début, cela avait un véritable impact. On a vu nos factures diminuer de 30 à 40% ! Aujourd’hui, forcément, l’impact est plus limité car nous avons optimisé de nombreux postes énergivores. Sincèrement, le potentiel d’économie est énorme. J’ai été la première surprise au début par l’économie que cela représentait. C’est également ce qui ressort quand on rencontre d’autres familles ayant participé au Défi. Tout le monde prend conscience que de petits gestes, comme éteindre sa Box Internet la nuit, produisent des effets immédiats.
- Comment a réagi votre famille lors des participations au Défi ?
- Aurélie Lemaistre : L’adhésion a été totale et d’autant plus facile que les enfants ont grandi avec ce Défi, en quelque sorte. Aujourd’hui, les éco-gestes font partie de leur quotidien et ils font bien plus de choses que d’autres enfants de leur âge. J’en suis très fière ! Les enfants représentent l’avenir, alors s’ils ont de bonnes pratiques dès le plus jeune âge, ça ne peut être que bénéfique pour le futur.
« On peut faire plus sur la mobilité »
- Auriez-vous adopté autant d’éco-gestes sans le Défi DECLICS ?
- Aurélie Lemaistre : Non, impossible. On apprend beaucoup au contact d’autres familles lors des rencontres, des échanges et des événements de clôture. On se conseille mutuellement, on évalue les efforts réalisés par les uns et les autres et, forcément, cela donne des idées d’amélioration. D’autant que la plupart de ces gestes sont vraiment simples à adopter et à mettre en place dans une famille. J’espère qu’il y aura encore plus de familles haut-rhinoises qui participeront à ce Défi dans le futur car cela en vaut la peine.
- Justement, que diriez-vous à une famille pour la convaincre de participer ?
- Aurélie Lemaistre : Je leur dirais qu’il faut essayer et qu’il ne faut pas avoir d’a priori. D’autant que le Défi ne dure qu’un an et que ce n’est vraiment pas long ni exigeant en termes de temps. Les conseils apportés par les conseillers qui suivent les familles sont précieux. Et, au fil du temps, on se rend compte que de petits gestes peuvent faire baisser nettement ses consommations énergétiques. On apprend une nouvelle façon de consommer qui ne demande pas beaucoup d’efforts et qui peut rapporter beaucoup en termes financier et de confort.
- Allez-vous participer à l’édition 2020/2021 du Défi DECLICS ?
- Aurélie Lemaistre : Oui, bien entendu ! Au niveau énergétique, je pense que nous avons atteint un certain niveau. Du point de vue des déchets, on essaie de s’améliorer. Par exemple, on a acheté une yaourtière dernièrement et notre consommation en plastique a fortement chuté. Par contre, je pense que c’est dans les déplacements que nous pouvons progresser. Depuis la rentrée, par exemple, j’essaie d’accompagner les enfants à l’école en vélo plutôt qu’en voiture. Mais je pense que l’on peut faire bien plus sur la mobilité.